top of page

JUST'DOSE

VRAI/FAUX

 

Le gobelet Just’Dose s’adresse surtout aux personnes dépendantes de l’alcool :

 

Faux

- Son but est surtout de réduire les consommations excessives d’alcool, risquées et nocives. 

L’estimation du nombre de consommateurs excessifs, non dépendants varie selon les sources mais semble proche de 15% de la population adulte en France. Il s’agit des personnes qui ne consomment pas obligatoirement tous les jours mais en quantité supérieure aux seuils de recommandation. 

Une partie de ces comportements ont des conséquences importantes pour leur vie personnelle et ont coût social très important (perte de permis, justice,  perte de travail, ou absences au travail, problèmes de violence, problèmes de couples, rapports sexuels non protégés, accidents…). 

Chacun connaît des personnes qui ont ce type de comportement. Elles ne sont pas dépendantes de l’alcool et ont pour la plupart la liberté de choisir de revenir à une consommation d'alcool modérée. Pour la majorité de ces personnes, l'information suffit à revenir à une consommation modérée et comme le gobelet permet de faire l'expérience des bonnes doses (qui ne restent alors plus théoriques), il potentialise l'intégration des informations.

 

- Il s'adresse également à tous les consommateurs d’alcool et aux hôtes qui servent de l’alcool à leurs invités :

nombreux sont ceux qui se demandent toujours s'ils peuvent conduire ou non après un repas. Chacun sert également à boire à ces convives.

A la maison, à la différence des bars, il est difficile d’estimer la quantité d’alcool à servir en fonction du type d’alcool et du verre. Peu de personnes ont des repères (à part les rares personnes qui ont une boule pour servir le pastis par exemple).

C’est en particulier pour les alcools forts que la majorité surdose : on a tendance à verser 2, voire 3 ou 4 verres "standards" en pensant en verser 1

 

- Le gobelet Just’Dose ne s’adresse pas aux personnes dépendantes qui ont déjà effectué une démarche de soin et qui sont abstinentes. En revanche, il peut contribuer à la prise de conscience de la dépendance à l’alcool de personnes qui n’ont pas encore entamé de démarche de soin ou qui sont ambivalentes dans leur démarche. Ce processus est très long. Le gobelet Just’Dose est alors un médiateur qui peut aider des professionnels de santé à aborder la question.

 

 

 

 

Je n’ai pas besoin de doser, je sais que je peux conduire si je bois 2 verres :

 

Faux 

- A la maison, 2 verres correspondent souvent en réalité  à 4 verres standards ou 4 unités d’alcool (2x2), voire 6 (2x3) ou 8 (2x4). Quelle surprise lorsque l’éthylomètre des gendarmes affiche une alcoolémie supérieure à 0,5 g/l de sang ! 

Dans les bars, la plupart des verres servis contiennent la même quantité d'alcool (10g d'alcool pur), quelle que soit la boisson alcoolisée mais il est important de faire attention aux bières qui dépassent les 5° : un verre de bière de 25 cl à 10° correspond à 2 unités d’alcool et une canette de 50 cl de bière à 10° contient 4 unités…

- « 2 verres » pour ne pas dépasser la limite de 0,5g/l d’alcool dans le sang n’est pas une limite valable pour tous. De nombreux facteurs interviennent dans l’alcoolémie, en particulier le sexe et le poids, et depuis le 1er juillet 2015, également le type de permis de conduire (permis probatoire ou non).

 

 

 

 

La relation que l’on entretien avec l’alcool n’est pas seulement liée à la quantité d’alcool consommée :

 

VRAI

La relation à l’alcool est complexe car elle est liée à des facteurs psychiques, physiques et sociaux. Cependant, l’évaluation en terme de quantité permet déjà d’avoir quelques éléments. 

En cas de consommations habituellement excessives sans dépendance, nombreux sont ceux qui peuvent se modérer après avoir reçu des informations.

Cependant, en fonction d’éléments psychologiques, telle que son histoire personnelle, en particulier son propre rapport au risque, au lâcher-prise, à la fête et aux conflits, cela peut être plus compliqué. Il est alors possible de s’adresser à des professionnels pour changer son mode de consommation ou réduire les risques (ne pas prendre sa voiture par exemple).

 

 

bottom of page